Soumission
Table des matières
Démarche
Les auteur·e·s peuvent soumettre, à la Revue des sciences de l’éducation, des articles de recherche empirique ou théorique d’au plus 8 080 mots. La Revue sollicite aussi directement des auteur·e·s pour rédiger des recensions de livres. Seuls les articles de recherche empirique ou théorique sont soumis à un processus d’arbitrage. Tout manuscrit est soumis en exclusivité à la Revue et ne doit pas avoir fait l’objet d’une publication antérieure. Un article ayant fait l’objet d’une publicartion dans une autre langue peut servir de substrat à un manuscrit soumis à la Revue, à la condition d’obtenir la permission de l’éditeur de cet article et d’énoncer cela de façon claire.
Avant de soumettre son article à la Revue en le déposant sur la plateforme du service de gestion des manuscrits, l’auteur·e s’assure de bien respecter les règles de présentation, ainsi que l’admissibilité de son texte (voir, plus bas, les Règles générales de la Revue des sciences de l’éducation).
Lors de la soumission de son texte à la Revue, l’auteur·e doit compléter et signer un formulaire d’engagement attestant que le manuscrit n’a pas encore été publié et qu’il n’est pas soumis ailleurs pour fin de publication.
Tout projet d’article est soumis à une évaluation d’au moins deux spécialistes du domaine, non rattaché·e·s à l’établissement dont relève l’auteur·e. Les expert·e·s retenu·e·s doivent décider si l’article est publiable ou non, en fonction de critères spécifiques. Une grille d’évaluation leur est fournie pour guider leur travail d’appréciation. Les résultats de l’arbitrage sont communiqués à l’auteur·e et, le cas échéant, des corrections sont demandées. Le rédacteur en chef accepte ou refuse le projet d’article ; il peut aussi demander des corrections.
Dans le cas des numéros thématiques, des indications relatives à la problématique retenue sont fournies par les rédacteur·rice·s invité·e·s aux auteur·e·s pressenti·e·s pour soumettre un texte.
La Revue se réserve le droit d’apporter aux textes qu’elle accepte pour publication les corrections jugées nécessaires pour en améliorer le style, la lisibilité, l’articulation ou la concision. Les opinions exprimées dans la Revue n’engagent que les auteur·e·s.
Droit d'auteur·e
Une fois que les articles soumis à la Revue sont acceptés pour publication, les auteur·e·s doivent remplir un formulaire de cession de droit que le secrétariat de la Revue leur fait parvenir par courriel. Ce formulaire doit être signé et retourné par courriel à la Revue et l’original, envoyé par la poste.
La reproduction d’un extrait d’article est autorisée dans la mesure où est mentionnée la référence complète à sa publication dans la Revue. Toute reproduction d’un article dans sa totalité est soumise aux règlements de Copibec.
Dépôts légaux à Québec et à Ottawa : ISSN 0318-479X
Règles générales de la Revue des sciences de l’éducation
a) Tout manuscrit soumis au format Word doit être déposé sur la plateforme Service de gestion des manuscrits offert par les bibliothèques de l’Université de Montréal.
b) Les auteur·e·s peuvent adopter l’écriture inclusive avec le point médian (tableau 2) ou la règle de la grammaire française voulant que l’accord se fasse au masculin quand les deux genres sont présents. L’orthographe rectifiée est cependant de rigueur.
c) Les références doivent se conformer au style de l’APA en français. Toute citation tirée d’un texte en anglais doit faire l’objet d’une traduction libre.
d) L’information sur l’auteur·e ou sur chacun·e des auteur·e·s doit se trouver sur une feuille à part : nom, prénom, adresse, courriel, numéros de téléphone et de télécopieur, établissement ou organisme, statut institutionnel.
e) Le manuscrit soumis ne doit contenir aucun des éléments d’information susmentionnés.
f) Le manuscrit doit être accompagné d’un résumé en langue française et en langue anglaise d’environ 100 mots chacun et de cinq mots-clés. Pour celles·ceux qui le peuvent, un résumé en langue espagnole devrait être rédigé. Le résumé doit définir brièvement l’objectif spécifique de l’article, la méthodologie ou l’approche théorique utilisée, les résultats obtenus ou le résultat du développement théorique, ainsi que les conclusions dégagées.
g) Le titre proposé pour le manuscrit, de 20 mots ou moins reflétant l’objectif spécifique de la recherche, doit être clair, concis et évocateur. Il faut des sections avec des sous-titres et des intertitres (trois niveaux de titres permis) qui puissent guider la·le lecteur·rice.
h) Les sections suivantes, ou leur équivalent, sont obligatoires. Dans le cas d’un article de recherche de type théorique, les sous-sections à la méthodologie peuvent toutefois différer.
- Introduction (se terminant par une question de recherche)
- Contexte théorique (comprenant une définition des concepts, une recension des écrits, une synthèse et se terminant avec un objectif spécifique qui peut prendre la forme d’une hypothèse)
- Méthodologie (approche théorique pour un article de recherche théorique)
- Sujets
- Instrumentation
- Déroulement
- Méthode d’analyse des données
- Considérations éthiques
- Résultats (développement théorique pour un article de recherche théorique)
- Discussion des résultats
- Conclusion
- Références
i) Le manuscrit doit être dactylographié en caractères Times 12 et compter environ 53 500 signes et espaces, incluant les notes, les références et les tableaux. Une figure ou un tableau correspondent à une demi-page.
j) Les citations de moins de 40 mots sont incorporées dans le texte. Celles de 40 mots et plus sont dactylographiées en retrait. Toutefois, il est recommandé de réduire au minimum les citations.
k) Les notes de bas de page ou de fin de document sont éliminées
Éléments de typographie
Le tableau 1 résume les règles de typographie de l’Office de la langue française (Ramat, 2008). Avant de parcourir ce tableau, il convient toutefois de définir deux termes.
Le premier de ces termes est la notion d’une espace fine. Une espace fine est égale à un quart de l’espace usuelle.
Le second terme est l’espace insécable. Une espace insécable ne peut être coupée en fin de ligne. Par exemple, une espace insécable est utilisée entre un nombre et le symbole qui le suit pour éviter que ces caractères ne se trouvent sur deux lignes distinctes. L’espace sécable, au contraire, peut être coupée à la fin d’une ligne.
Veuillez noter que la Revue, conformément à la pratique au Québec, utilise des caractères majuscules accentués.
La virgule est utilisée comme séparateur de décimales. Il faut, dans la mesure du possible, toujours utiliser le même nombre de décimales après la virgule tout au long du texte. En général, il est préférable d’utiliser seulement deux décimales, sauf si la précision exige plus de décimales.
Tableau 1. Espacement de la ponctuation selon Ramat (2008)
Ponctuation | Espace avant | Espace après |
---|---|---|
Apostrophe dans l’élision normale : c’est | rien | rien |
Apostrophe dans l’élision exceptionnelle : L’opéra de quat’ sous | rien | sécable |
Appels de note et astérisque | espace fine | sécable |
Arithmétique + – * x / = ou autres | sécable | sécable |
Barre oblique / ou \ | rien | rien |
Crochet ouvrant [ | sécable | rien |
Crochet fermant] | rien | sécable |
Deux-points : | insécable | sécable |
Deux-points dans les heures numériques 9:10 | rien | rien |
Guillemet anglais ouvrant “ | sécable | rien |
Guillemet anglais fermant ” | rien | sécable |
Parenthèse ouvrante ( | sécable | rien |
Parenthèse fermante ) | rien | sécable |
Point d’exclamation et point d’interrogation | insécable | sécable |
Point final d’une phrase et point abréviatif | rien | sécable |
Point-virgule | insécable | sécable |
Points de suspension, toujours collés entre eux … | rien | sécable |
Points elliptiques quant ils sont entre crochets […] | rien | rien |
Pourcentage % | insécable | sécable |
Symboles $ et symbole F | insécable | sécable |
Symbole h dans une heure complexe : 10 h 25 | insécable | insécable |
Symboles d’unités : kg, cm | insécable | sécable |
Tiret long à l’intérieur d’un texte — | sécable | sécable |
Trait d’union – | rien | rien |
Virgule | rien | sécable |
Virgule décimale | rien | rien |
Tableau 2. Exemples de mots pour l'écriture inclusive
Nom | Écriture inclusive | Pluriel |
---|---|---|
Acteur | Acteur·rice | Acteur·rice·s |
Apprenant | Apprenant·e | Apprenant·e·s |
Auteur | Auteur·e | Plusieurs hommes et femmes, individus non binaires : auteur·e·s Un homme et plusieurs femmes : auteur·es Plusieurs hommes et une femme : auteurs·e |
Chercheur | Chercheur·se | Chercheur·se·s |
Citoyen | Citoyen·ne | Citoyen·ne·s |
Conseiller | Conseiller·ère | Conseiller·ère·s |
Créateur | Créateur·rice | Créateur·rice·s |
Dernier | Dernier·ère | Dernier·ère·s |
Directeur | Directeur·rice | Directeur·rice·s |
Écrivain | Écrivain·e | Écrivain·e·s |
Enseignant | Enseignant·e | Enseignant·e·s |
Expert | Expert·e | Expert·e·s |
Historien | Historien·ne | Historien·ne·s |
Lecteur | Lecteur·rice | Lecteur·rice·s |
Participant | Participant·e | Participant·e·s |
Professeur | Professeur·e | Professeur·e·s |
Professionnel | Professionnel·le | Professionnel·le·s |
Québécois | Québécois·e | Québécois·es |
Suppléant | Suppléant·e | Suppléant·e·s |
Travailleur | Travailleur·se | Travailleur·se·s |
Adjectif | Écriture inclusive | Pluriel |
---|---|---|
Administratif | Administratif·ve | Administratif·ve·s |
Administré | Administré·e | Administré·e·s |
Chargé | Chargé·e | Chargé·e·s |
Créatif | Créatif·ve | Créatif·ve·s |
Départemental | Départemental·e | Départemental·e·s |
Intellectuel | Intellectuel·le | Intellectuel·le·s |
International | International·e | Internationaux·les |
Déter./pro. | Écriture inclusive | Pluriel |
---|---|---|
Au | À la·au | – |
Celui | Celle·celui | Celles·ceux |
Certain | Certain·e | Certain·e·s |
Du | De la·du | – |
Eux | – | Elles·eux |
Il | Elle·il | Elle·il·s |
Le | La·le | – |
Nombreux | Nombreux·ses | – |
Tous/tout | Tou·te | Tou·te·s |
Un | Un·e | – |
Citations et références
Les auteur·e·s doivent se référer aux normes de l’APA, 7e édition, telles que présentées par les bibliothèques de l’Université de Montréal. Il est toutefois demandé que les auteur·e·s emploient l’abréviation française « et coll. » plutôt que l’abréviation latine « et al. »