Rubriques

Publications visées

La Revue des sciences de l’éducation publie :

des articles qui présentent des résultats de recherche de nature théorique ou empirique ou qui examinent des questions théoriques de façon critique ;
des documents regroupant des notes de recherche, débats, essais critiques ou discussions de questions relatives à l’éducation ;
des recensions critiques d’ouvrages récents et pertinents au domaine de l’éducation.

Articles

La Revue des sciences de l’éducation a pour objectif de contribuer à l’avancement des connaissances en diffusant des résultats de la recherche provenant d’une grande variété de spécialistes en sciences de l’éducation. À cet effet, le processus de sélection des textes témoigne d’une exigence de rigueur dans la recherche et la présentation des résultats. Les articles peuvent faire état de recherches empiriques ou théoriques, comme dans toute revue scientifique en sciences humaines et sociales.

Le lectorat visé est d’abord celui de la recherche et inclut jeunes chercheur·se·s et étudiant·e·s. En outre, ces recherches en sciences de l’éducation ont nécessairement un impact sur la pratique de l’éducation. Les trois numéros par an relaient une profusion de savoirs issus des travaux de chercheur·se·s novices comme de sommités — validés par les expert·e·s internationaux·les qui évaluent les articles — et couvrant une riche palette de domaines : administration scolaire, andragogie, didactique, fondements de l’éducation, formation pratique, mesure et évaluation, orientation scolaire et professionnelle, orthopédagogie, psychoéducation et psychopédagogie. Les auteur·e·s d’articles publiés dans la Revue proviennent de partout dans le monde.

Lectio

La Revue des sciences de l’éducation accueille des textes invitant des chercheur·se·s à proposer des analyses et des réflexions critiques autour des idées d’un ou de plusieurs ouvrages récents.

La rubrique Lectio vise ainsi à offrir un endroit de réflexion et de débat argumenté permettant d’explorer les contributions, les enjeux, les impacts, la complémentarité ou les tensions que font naitre les idées d’un nouvel ouvrage lié à l’un ou l’autre des différents domaines des sciences de l’éducation. Cette rubrique permet aux chercheur·se·s de mettre en relation un ouvrage avec d’autres textes fondateurs ou porteurs de même que d’explorer comment celui-ci modifie le regard porté sur un enjeu ou sur un champ d’investigation en éducation. Ces textes devraient compter environ 53 500 signes et espaces.

Les textes soumis pour cette rubrique doivent s’appuyer sur des ouvrages récents. Considérant la nature de la rubrique, un accent particulier doit être mis sur la clarté des arguments, la pertinence des preuves présentées et la pertinence des propositions pour l’amélioration des politiques et pratiques éducatives.

Les textes soumis dans le cadre de cette rubrique doivent respecter les Règles générales de la Revue des sciences de l’éducation. Tout projet de texte sera par ailleurs soumis à une évaluation d’un·e spécialiste du domaine, non rattaché·e à l’établissement dont relève l’auteur·e. L’expert·e retenu·e devra déterminer si le texte est publiable ou non, en fonction de critères spécifiques. Une grille d’évaluation lui sera fournie pour guider son travail d’appréciation. Les résultats de l’arbitrage sont communiqués à l’auteur·e et, le cas échéant, des corrections sont demandées. La·le responsable de rubrique accepte ou refuse le projet de texte ; elle·il peut aussi demander des corrections.

La Revue des sciences de l’éducation invite donc les chercheur·se·s à lui soumettre des propositions de texte pour cette rubrique Lectio, dont le responsable est Charles-Antoine Bachand.

Disputatio

La Revue des sciences de l’éducation accueille des textes invitant des chercheur·se·s à débattre, à proposer une réflexion critique ou à prendre position de façon argumentée autour d’une question socialement vive touchant le domaine de l’éducation.

La rubrique Disputatio offre un espace de dialogue permettant des échanges de fond sur des enjeux liés à l’un ou l’autre domaines des sciences de l’éducation. Cette rubrique encourage les chercheur·se·s à présenter des arguments fondés, à remettre en question les idées conventionnelles et à partager des perspectives nouvelles sur des sujets cruciaux, allant de problèmes de politiques éducatives aux défis pédagogiques émergents, en passant par les enjeux culturels et sociétaux affectant l’enseignement, les finalités éducatives ou les systèmes d’éducation.

Les textes soumis pour cette rubrique peuvent être basés sur des recherches empiriques, des analyses théoriques ou des expériences de terrain pertinentes. Considérant la nature de la rubrique, un accent particulier doit être mis sur la clarté des arguments, la pertinence des preuves présentées et la pertinence des propositions pour l’amélioration des politiques et pratiques éducatives.

La Revue des sciences de l’éducation invite donc les chercheur·se·s à lui soumettre des propositions de texte pour cette rubrique Disputatio, dont le responsable est Charles-Antoine Bachand.

Quaestio

La Revue des sciences de l’éducation accueille des textes de chercheur·se·s qui proposent des analyses et des réflexions critiques autour d’enjeux épistémologiques et méthodologiques en sciences de l’éducation.

La rubrique Quaestio offre un lieu de réflexion pour jeter un nouvel éclairage sur des positionnements épistémologiques ou des approches méthodologiques provenant de toutes les disciplines qui contribuent aux sciences de l’éducation (histoire, philosophie, psychologie, sociologie, etc.), mais aussi pour développer de nouvelles méthodes et postures. Les textes devraient compter environ 25 000 signes et espaces. Bien que nous privilégiions les textes courts, des manuscrits plus longs pourront être reçus si le traitement et l’objet le justifient.

Pour être considérés, les textes doivent s’articuler autour de l’un ou l’autre des axes suivants :

a. Questions méthodologiques exploratoires, liées par exemple à l’essai d’un nouveau dispositif de recherche dont on veut faire l’analyse du potentiel et des limites pour éclairer des objets en éducation. Il peut s’agir aussi de présenter une réflexion sur une démarche de recherche inhabituelle mais prometteuse dans le champ des sciences de l’éducation.

b. Analyses des processus réflexifs qui ont construit une démarche de recherche dans le champ des sciences de l’éducation, appuyées d’extraits du journal de recherche, de résumés des rencontres de l’équipe de recherche, de notes de terrains, etc. Ces contributions permettront de publier les hésitations, les culs- de-sac, etc., dont ne rendent pas compte les formats de publication habituels. S’ils peuvent être conçus comme un recul sclérosant ou une bifurcation chronophage en cours de démarche, ces « évènements » font partie d’une réflexivité méthodologique déterminante dans la production de savoirs.

c. Débats théoriques qui viennent contester des conventions méthodologiques durcies dans certaines traditions de recherche en éducation ou encore les postulats sous-tendus par les méthodes qui font autorité. Ces lectures critiques devraient participer à débusquer les « allant de soi », les taches aveugles, les zones d’ombre dans les travaux relatifs aux sujets socialement vifs, données probantes, division entre qualitatif/quantitatif, etc.

d. Discussions épistémologiques autour de postures de recherche en sciences de l’éducation, notamment sur le plan des critères de démarcation scientifique. Il s’agira de rendre explicite et de mettre en perspective le rapport entretenu aux acteur·rice·s de la sphère éducative qui participent aux recherches, notamment par une réflexion sur la valeur accordée à leur parole et à leurs pratiques, mais aussi sur le rapport au savoir et à sa production, notamment sur la logique et la hiérarchisation de la preuve en recherche scientifique.

e. Réflexion sur des enjeux disciplinaires et interdisciplinaires qui caractérisent les sciences de l’éducation. Il s’agira de réfléchir sur ce qui délimite les frontières d’une discipline. S’agit-il de concepts, de méthodes de recherche, d’objets ou de problèmes centraux ?

f. Présentation d’un outil de collecte ou d’analyse de données pertinent pour la recherche en sciences de l’éducation. Il s’agira de présenter les modalités d’utilisation de cet outil, les lignes directrices de son usage, les avantages et limites qu’il présente, ainsi qu’un ou deux exemples d’utilisation concrète.

La Revue des sciences de l’éducation invite donc les chercheur·se·s à lui soumettre des propositions de texte pour cette rubrique Quaestio, dont le responsable est Jimmy Bourque.

Argumenta

La Revue des sciences de l’éducation accueille des textes de nature réflexive et argumentative portant sur des enjeux controversés en sciences de l’éducation. La rubrique Argumenta permet de se « positionner » – ou de se « repositionner » – la·le chercheur·se et sa recherche comme interlocuteur·rice, acteur·rice et sujets du monde, dont l’activité engage une prise de position dans des débats ou des controverse socioscientifiques qui animent les sciences de l’éducation.

La rubrique Argumenta vise à cultiver un environnement intellectuel dynamique où les chercheur·se·s peuvent s’engager dans des discussions constructives, défendre leurs points de vue avec conviction et contribuer de manière significative à l’avancement de la réflexion critique et de l’action éclairée dans le domaine de l’éducation. Nous invitons le débat autour de ces objets de controverses et sollicitons les regards croisés et les répliques à ces textes, selon le même format.

Les auteur·e·s sont invité·e·s à proposer des textes pouvant comprendre :

Une brève description d’un débat ou d’une controverse qui a cours ;
Une explicitation des fondements de leur position à l’égard de l’objet de ce débat ou de cette controverse ;
Une présentation de la relation entre ces fondements et les choix effectués dans l’activité scientifique autour de cet objet ;
Une argumentation soutenant la position des auteur·e·s au regard d’autres positions affirmées autour de cet objet.

Ces textes devraient compter environ 25 000 signes et espaces.

La Revue des sciences de l’éducation invite donc les chercheur·se·s à lui soumettre des propositions de texte en lien avec des débats ou des controverses socioscientifiques pouvant faire l’objet de textes dans cette rubrique Argumenta, dont le responsable est Charles-Antoine Bachand.

Recensions

Règles de présentation des recensions d’ouvrages

Respectez un intervalle de longueur du texte allant de 5 000 à 6 000 caractères (espaces comprises), incluant l’entrée bibliographique, le nom de l’auteur·e de la recension et son université d’appartenance. Les textes qui dépassent cette longueur seront retournés aux auteur·e·s.
Remettez votre manuscrit en passant par notre « Service de gestion des manuscrits » (ou OJS) à partir de cette URL (s’agissant du lien pour vous inscrire) : https://rse.ojs.umontreal.ca/index.php/rse
Ne donnez pas de titre. En guise d’entête, mettez une entrée bibliographique complète et règlementaire de la publication recensée : nom (en lettres minuscules), initiale du prénom (année). Titre : sous-titre. Éditeur.
Indiquez le nom de tou·te·s les coauteur·e·s de l’ouvrage dans l’entête.
Inscrivez, à la fin du texte, le nom de l’auteur·e de la recension et son institution.
Incluez tous les éléments suivants dans la recension : une synthèse du contenu (nous suggérons un tiers à une moitié du texte environ) et un point de vue critique, par exemple une analyse des forces et des points à discuter ou à améliorer (y compris la cohérence des arguments et des preuves en appui, etc.), une appréciation de la place de l’ouvrage dans son domaine, de sa pertinence ou de son utilité, etc.
Respectez l’orthographe rectifiée et, si possible, appliquez l’écriture inclusive.
Remplissez et signez le formulaire de cession de droit d’auteur·e.

L’auteur·e d’une recension est entièrement libre et responsable de ses opinions. Toutefois, la systématisation suggérée de la présentation est souhaitable pour son entrée éventuelle, totale ou partielle, dans les systèmes informatisés (dont EDUC).